Le kyosaku
Un « bâton d’éveil » qui aide la méditation pour tous ?
En Japonais Kyosaku veut dire « bâton d’éveil ». Il est utilisé pendant la pratique de Zazen pour frapper sur les épaules, plus exactement sur les trapèzes, zone musculaire située entre l’épaule et le cou souvent engourdie lors des pratiques longues (retraite « sesshin »).
Ce sont les pratiquants qui le demande en occident, quand il est proposé par le porteur du »bâton d’éveil » désigné au préalable par le responsable du zendo. Car ce n’est pas une punition mais un moyen d’aider à retrouver la condition normale. C’est donc, un massage vigoureux, qui permet la détente et la circulation d’énergie. Après quelques réticences cela devient une habitude de détente lors des pratiques longues.
Mais pour aider les autres correctement son utilisation demande une formation particulière.
En plus de l’usage habituel, Daniel l’utilisait, souvent en le glissant, délicatement et verticalement le long de la colonne afin de nous aider à prendre conscience de l’arrière du corps.
Dans les années suivantes, de 1967, maître Deshimaru a brisé deux des trois Kyosaku fabriqués à Tours. Ainsi seul celui du Zen dojo de Tours sert toujours avec délicatesse à redresser les postures et les vues tordues.
Utiliser le kyosaku, le bâton d’éveil, une aide sur la voie de la méditation pour tous.
Après avoir appris à recevoir l’énergie du kyosaku, Daniel à appris à l’utiliser pour aider les autres. Apprendre à suivre, sans idées personnelles, sans projections erronées, est l’étape la plus importante de l’éducation « Zen », c’est la condition indispensable pour pouvoir transmettre correctement ensuite.
Sur les circonstances de l’apparition du Kyosaku, le bâton d’éveil du Zen dojo de Tours, l’aide à la méditation, consulter l’article création du dojo.
Pour en savoir plus.
https://www.zen-azi.org